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A pas de loup

Afin de partager mes séjours, je ferai, sur ces pages, des infidélités à mon traditionnel carnet de voyage tout rabougris. J'espère que ces lignes vous donneront, à votre tour, l'envie de parcourir les chemins !

VELO ROUTE PYRENEES (04) - STE MARIE DE COMPAN / FOS

Publié le 27 Septembre 2015 par Fils de Loup in Vélo route (Pyrénées)

Mardi 11 août 2015

« 4 A LA SUITE !! »

 

Dénivelé : + 3288 mètres              Distance : 113,71 km

 

Nous quittons le gîte à 9h00. Tout comme la veille, la météo est parfaite. Malgré la fraîcheur matinale, le ciel est vierge de tout nuage et dès que le soleil aura passé les cimes, nous pourrons tomber la veste et les manchettes. Dès le début de l’étape, nous sommes dans le vif du sujet. Il n’y a pas de round d’observation. Nous sommes au pied du col d’Aspin (1489 m). La pente est régulière et nous montons tranquillement sous le regard ébaubi de nombreuses vaches qui paissent tranquillement dans les estives de la vallée de Campan. Meggie se sent des jambes de feu et part en solitaire dès les premières rampes. Derrière, chacun monte à son train. Vianney, qui a profité du petit établi disponible dans le gîte pour scier son tube de selle, ferme la marche. La descente qui suit ne présente aucune difficulté (hormis deux cars qui ont décidé de se croiser dans un lacet !). Par contre, les paysages de la vallée d’Aure sont à couper le souffle. La vitesse moyenne est de 60 km/h. Après les efforts déployés en montant, c’est un vrai régal ! Au pied du col, le groupe se scinde en deux. Meggie et Maxime emprunte un itinéraire "bis" (parcours qui reste dans la vallée) tandis que Florian, Vianney et moi nous élançons vers le col d’Azet (1580 m). Pour éviter de passer par Saint-Lary, nous bifurquons par des petits villages et retrouvons la route principale menant au col à 7km du sommet. De nombreux cyclistes sont présents ce qui fait que nous avons toujours quelqu’un en point de mire. La difficulté majeure de cette ascension réside dans l’extrême chaleur. Nous atteignons le sommet à midi et le soleil cogne de plus en plus dure. Au pied de la descente, nous retrouvons Meggie et Maxime à Loudenvielle où nous décidons de faire notre pause casse-croûte. Après manger, nous repartons, à cinq, à l'assaut du col de Peyresourde (1569 m). Cette étape n’a quasiment pas de plat. Soit on monte, soit on descend, il n’y a pas de répit. Les jambes commencent à être lourdes à l’approche du sommet mais ensuite, la descente jusqu’à Bagnères-de-Luchon est tellement plaisante que la fatigue se dissipe. Je n’irai pas jusqu’à appeler ça de la "récupération active" mais le principe est là ;) ! A la sortie de Bagnères, Meggie et Maxime reprennent un itinéraire bis tandis que nous partons vers l’Espagne, via le col du Portillon (1293 m). La montée est rude et cassante. De nombreux murs cassent le rythme autant que les jambes et nous roulons par moment sur un épais matelas de gravillons qui collent aux pneus sous l’effet du bitume fondu. Nous sommes bien contents de nous retrouver au sommet du 4ème col avalé dans la journée. La descente côté espagnole est splendide. La route est large, le bitume neuf et nous dévalons la pente à toute allure, en longeant la Garonne. Au pied du col, il nous reste une quinzaine de kilomètres en faux-plat descendant pour retourner en France et plus précisément à Fos. Meggie et Maxime nous attendent dans le gîte et nous les rejoignons, exténués mais heureux d’en avoir terminé de cette journée. Le 4ème jour de notre périple s’achève mais déjà, tous nos esprits sont tournés vers la journée de demain et les 5 cols qui sont au menu !!!

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