/image%2F0668301%2F201306%2Fob_d82647_167076-1812873487115-2832939-n.jpg)
Lundi 23 avril 2012
« VOTEZ JOLY »
Dénivelé : +1276 -1203 Distance: 33 km
Après la difficile journée de la veille, nous prenons notre temps ce matin et profitons pleinement du gîte. Nous partons vers 11h00. Su les 500 mètres qui nous séparent du centre de Bidarray, nous faisons 100 mètres de dénivelé positif. Le décrassage est brutal mais nous voilà directement dans le bain. Le chemin que nous devons suivre se situe entre la nationale et le GR10 (crête d’Iparla). En l’absence de marquage, nous nous orientons à vue. La route goudronnée que nous suivons s’élève de plus en plus. Elle rejoint une piste forestière qui nous amène à une petite maison. Et là, plus rien. Il n’y a plus de chemin. Nous nous retrouvons à crapahuter, le vélo sur l’épaule, au milieu des broussailles. Aucun chemin n’est tracé, il nous faut traverser une végétation dense, dans une forte inclinaison et en portant le vélo ! Au dessus de nos têtes, nous distinguons une sente. Notre progression est lente et pénible. Il nous faudra une heure pour nous poser sur le chemin. Il s’agit en fait du GR10. Mais sur cette portion, il n’est pas carrossable. Nous revoilà parti pour une séance de portage. Arrivé à n col, nous pouvons enfin ré-enfourcher nos spads. Nous choisissons un sentier qui devrait nous permettre de prendre les crêtes d’Iparla. Malheureusement, nous manquons un balisage et le chemin que nous suivons nous éloigne de notre destination première. Soudain, le vent se lève. Il souffle de plus en plus fort. Rester sur les hauteurs n’est pas une bonne idée. Nous décidons de redescendre sur Bidarray. La descente, plus ou moins carrossable, offre de belles portions techniques, à flanc de montagne. Il est 14h40 quand nous repassons pour la deuxième fois de la journée devant l’église de Bidarray. Afin de rattraper notre retard, nous continuons par la route, direction St Jean Pied de Port. Et c’est parti pour 25 km sur le bitume. C’est, certes, pas le plus fun mais cela nous permettra de bien nous reposer avant d’attaquer les trois dernières étapes. Arrivé sur St Jean, Ronan en profite pour changer son pneu avant. Nous nous installons dans la vieille ville, dans une chambre de pèlerins puis, après avoir revêtu nos plus beaux habits (claquettes-fuseau pour les connaisseurs), nous descendons dans un bar pour nous réhydrater. Au rythme des pintes qui se vident, nous refaisons le monde (mi basque, mi-breton) avec le patron du bistrot, puis, rejoignons tant bien que mal, nos quartiers pour la nuit. Pour conclure, une escapade hors des sentiers battus, en pleine nature, et un tour pour rien nous inciteraient presque à voter pour Eva Joly :)
