/image%2F0668301%2F201306%2Fob_d82647_167076-1812873487115-2832939-n.jpg)
Dimanche 18 et lundi 19 juillet 2010
« En***és de Hollandais et j’ai pas mon passeport pour manger »
Dénivelé : +1543 -893 Durée : 7h00
Afin de ménager les pieds d’Adeline, nous restons à Bagnère de Luchon une journée complète. Au programme, petite balade dans la ville avant de suivre le Tour de France dans un bar, accompagné de quelque(s) rafraîchissement(s) houblonné(s). Cette journée de récupération nous fait du bien à tous et nous repartons donc le lundi en pleine forme. Nous nous réveillons à 5h00 pour un départ à la fraîche (et à la frontale) une heure plus tard. La nuit n’a pas été de tout repos à cause de voisins hollandais qui, non contents d’être arrivé en camping-car à 23h00, ont décidé de prendre un apéro dînatoire qui a duré une bonne partie de la nuit. L’insonorisation des tentes n’étant pas des plus réputées, nous n’avons que peu dormi avant d’attaquer cette journée. Nous récupérons le GR10 puis grimpons jusqu’au village d’Artigues (1230 m) que nous traversons. Nous empruntons ensuite une belle ligne de crête jusqu’à la frontière espagnole que nous rejoignons peu avant le col de Peyrehitte (1947 m). Le soleil tape fort lorsque nous arrivons à la cabane de Saunères (1660 m) et faute de source sur le chemin, nous remplissons nos gourde dans une mare hyperprotéinée à l’hormone de têtard ! De la cabane, la vue est incroyable. D’un côté, il y a tout le massif du luchonnais et de l’autre, côté espagnol, c’est la Maladeta où trône le point culminant des Pyrénées, l’Aneto et ses 3408 mètres. Nous longeons donc la frontière au rythme des bornes en béton et passons le pic de Bacanère (2193 m). Après une pause casse-croûte, nous repartons, toujours sous le cagnard et entamons notre descente vers la vallée. Arrivé à l’étang de St Béat (1891 m) nous ne résistons pas à l’envie de plonger une tête. Seul problème, il n’y a qu’à peine 30 cm d’eau au-dessus de la vase. Peu importe et nous voilà allongés dans la vase pour nous rafraîchir. Nous passons ensuite devant les cabanes des Courraus (1586 m) puis nous installons dans celle dite d’Artigue (1300 m). Le coin est charmant avec une source à proximité, une belle vue, du bois pour le feu et même des fraises des bois pour le dessert. Que demander de plus ?
