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Mardi 20 juillet 2010
« O’Brother »
Dénivelé : +1632 -982 Durée : 8h30
Après un réveil à 6h00, nous quittons la cabane d’Artigue (1300 m) pour descendre jusqu’à Fos (544 m). La descente est longue et pénible. Les ravages causés par la tempête Xynthia nous obligent à emprunter une variante le temps que les bénévoles finissent de déblayer l’itinéraire principale. Nous arrivons à Fos par une portion bitumée sur laquelle nous voyons passer les bus des équipes cyclistes engagées sur le tour de France. Il y avait une arrivée d’étape à Bagnère de Luchon le jour où nous quittions la ville. Après une petit déjeuner dans un gîte (en pleine vidange de fosse septique) nous traversons Melles (719 m). Sous un pont, nous voyons la Garonne. Si près de sa source, elle n’a rien du fleuve puissant qui traverse Toulouse et Bordeaux. De là, le GR10 suit une route départementale. Nous marchons ainsi sur l’asphalte, en plein soleil, pendant une heure et demie. Une pause s’impose et nous faisons une petite sieste à l’ombre des des rares arbres que nous rencontrons. Nous entamons ensuite la montée vers le plateau d’Uls (1820 m). C’est une des plus raide qu'il nous ait été d’observer depuis notre départ d’Hendaye en 2008. Nous souhaitons bivouaquer à la cabane d’Uls mais trois patous défendant vaillamment (et bruyamment) un troupeau de brebis nous en dissuadent. Nous marchons donc jusqu’à une deuxième cabane en peu plus haut mais celle-ci est occupée par le berger. Nous n’avons alors que peu de choix. Le terrain étant marécageux, nous sommes obligés de continuer. Une bonne heure de marche plus tard, nous passons le pas de Bouc (2170 m) puis le col d’Auréan (2176 m). Ce col symbolise la frontière entre la Haute-Garonne (les Comminges) et l’Ariège. Face à nous, l’étang d’Araing et le pic Crabère. Nous rejoignons le refuge d’Araing (1950 m). Après 8h30 de marche, nous décidons de nous payer le repas et la nuit dans le refuge. Après une savoureuse baignade dans les eaux limpides de l’étang, nous dégustons un bon repas et nous couchons....dans des lits. Elle est pas belle la vie ?
